NOTRE HISTOIRE

 

Sous l’impulsion de l’Amicale des travailleurs et commerçants marocains et grâce à l’engagement soutenu de la municipalité de Rennes et à son financement, le centre culturel islamique de Rennes ouvre ses portes en juin 1986 au Blosne. Rapidement, il connait une importante fréquentation. Son périmètre d’attraction s’étend jusqu’à Saint-Malo, Fougères et Redon. Sa capacité d’accueil s’avère insuffisante particulièrement lors de la prière du vendredi et des grandes fêtes religieuses.

Pour répondre à cette nouvelle donne culturelle et démographique, la ville de Rennes construit à l’opposé géographique du Blosne, un second centre sur la ZAC Atalante-Villejean, où réside une importante population musulmane, qui par ailleurs bénéficie de la proximité du métro.

Si le centre culturel islamique du Blosne, a été conçu d’abord pour répondre à la pratique du culte, le Centre culturel Avicenne, tout en ayant une vocation religieuse, répond à d’autres objectifs :

créer un espace d’échanges et de dialogue interculturel
promouvoir les valeurs de tolérance et de respect entre les citoyens
faire connaître l’ensemble des apports de la civilisation arabo-musulmane au patrimoine philosophique et culturel universel
participer à la vie citoyenne de la cité
être un pôle ressources dans le domaine de l’interculturel.

Pour marquer cette ouverture, le centre porte le nom d’un humaniste persan, Avicenne. Abu ʻAli al-Husayn Ibn Sina naquit à Boukhara (aujourd’hui en Ouzbékistan) en l’an 980 et mourut à Hamadan (en actuel Iran) en 1037. Sommité intellectuelle du monde médiéval, ce polymathe persan, connu sous le nom d’Avicenne en Occident latin, fut souvent appelé par les auteurs musulmans al-Shaykh al-Raʼīs (l’éminent érudit), soulignant son statut de savant comptant parmi les plus remarquables du monde islamique. Auteur prolifique, Ibn Sina écrivit sur des sujets variés, tels que la métaphysique, la théologie, la médecine, la psychologie, les sciences de la terre, la physique, l’astronomie, l’astrologie et la chimie. Il doit sa renommée en Europe principalement à son ouvrage al-Qānūn fī al-ṭibb (Canon de la médecine), qui fut traduit en latin par Gérard de Crémone au XIIe siècle et qui fit partie du programme classique des étudiants en médecine jusqu’à la fin du XVIIe.

La réputation dont il jouit après cet ouvrage et deux autres traduits en latin, al-Adwiya al-qalbīya (Remède pour les maladies cardiaques) et al-Urjūza fī al-ṭibb (manuel versifié sur la médecine), valut parfois à Ibn Sina le surnom en Occident latin de princeps medicorum (prince des médecins).

Source : https://www.wdl.org/fr/item/16766/